Josiane Lefebvre, agronome Spécialisée en agroenvironnement
Une première étape pour limiter l’utilisation de pesticides : la santé du sol.
Qu’est qu’un sol en santé ? C’est un sol qui favorise la vie des microorganismes du sol. Il favorise la présence de micropores et macropores. De plus les paramètres chimiques sont optimaux. Dans ces conditions, le sol a la possibilité d’accueillir une culture et d’en favoriser sa croissance.
Comment y arriver…
La 1re étape, veiller à un bon égouttement des champs. Le drainage de surface et souterrain sont tous les 2 essentiels. Pour vérifier l’efficacité du drainage de surface, des observations réalisées à des moments clés sur le terrain permettront de découvrir si certaines problématiques sont présentes. De plus, la consultation d’outils en lien avec l’agriculture de précision permettra de valider les observations. Pour le drainage souterrain, c’est l’analyse de profils de sol que le diagnostic sera réalisé.
La 2e étape, veiller à ce que le pH du sol correspond au besoin de la culture implantée. Normalement, un pH situé entre 6.5 et 7 est visé pour les grandes cultures. Un pH équilibré favorisera ainsi l’activité microbienne et les bénéfiques qui en découleront.
La 3e étape, veiller à ajuster la fertilisation au besoin de la culture. Le guide de référence en fertilisation du CRAAQ est l’outil préconisé. Ce guide offre des grilles de référence pour la fertilisation en fonction des paramètres chimiques du sol.
Toutes ces conditions sont importantes et interreliées pour favoriser la santé d’un sol. Elles favoriseront aussi la vigueur des cultures qui y seront implantées et contribueront à limiter l’utilisation des pesticides.
Un conseiller spécialisé est en mesure de vous épauler dans l’atteinte de vos objectifs. Il n’est pas question de faire des compromis sur la rentabilité et la qualité de vos cultures. Savoir ce qui se passe dans vos champs c’est aussi offrir aux consommateurs des produits agroalimentaires ayant une faible empreinte sur l’environnement.
La rédaction et la diffusion de cet article est rendue possible grâce au soutien du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
