Les analyses des ventes font souvent ressortir des aspects pertinents et intéressants du comportement du consommateur. En plus de voir clairement ce qu’ils achètent et quand ils achètent, vous pouvez voir les corrélations entre les catégories, les impacts des promotions et les dynamiques entre les réseaux de distribution.
Objection 1
Une des premières objections que je me fais dire par rapport à l’analyse de données c’est : ‘’Oui, mais, je me fie à ma production.’’.
OK, d’accord, mais est-ce que vous vendez 100% de votre production? Ou est-ce que vous vendez 100% de vos récoltes de façon profitable?
En fait, l’analyse de données permet de savoir : est-ce qu’on fait de belles ventes et est-ce qu’on fait des ventes profitables? Par la suite, on va creuser plus loin pour savoir : quand est-ce que je fais mes ventes? À qui je fais mes ventes? À quel prix je fais mes ventes? Quel est le prix idéal?
L’analyse des ventes permet d’établir de meilleures stratégies de ventes pour optimiser les profits de votre entreprise.
Un exemple qui montre que se fier à sa production n’est pas une bonne avenue: vous récoltez, par exemple, des betteraves au mois d’août, septembre, octobre, mais vous allez les transformer en conserves et vous allez en vendre toute l’année. Si vous vous fiez à vos récoltes, vous n’aurez pas l’heure juste. Premièrement, vous ne saurez pas si vous avez vendu vos légumes frais ou transformés et puis vous ne saurez pas quand vous les avez vendues.
Objection 2
‘’Oui, mais, pourquoi je ne me fie pas à mes achats?’’
Et bien, en fait la raison principale pour quoi on ne se fie pas à ses achats, c‘est qu’on ne vend pas systématiquement les produits quand on les achète. Vous pouvez avoir des produits, que vous achetez par exemple en caisse de 24 en mai et puis rendue en décembre il vous en reste encore la moitié de la caisse.
Dans un cas comme ça, que ce n’est pas un produit que vous devriez garder parce que le taux de roulement n’est pas suffisant.
L’analyse de données de ventes sert vraiment à voir le flux de ventes.
Donc, se fier à ses récoltes, ou se fier à ses achats donne des données, je dirais, très limitées, voire pas tellement représentatives de la réalité ni du comportement du consommateur.
Objection 3
‘’Oui, mais moi je suis une petite entreprise, ça ne vaut pas la peine de faire l’analyse de données’’.
Alors, là, détrompez-vous, que vous soyez une petite, une moyenne ou une grande entreprise, vos données valent de l’or.
Même si vous avez un revenu d’entreprise de moins d’un demi-million, voire moins de 100 000 dollars, vous allez être étonnés, puis agréablement surpris, des retombées que va générer l’analyse de données.
Parce que même si vous avez une petite entreprise qui génère des revenus pour soutenir un ou deux salaires par exemple et bien, vous pourriez augmenter sensiblement les profits de votre entreprise si vous comprenez le comportement du consommateur face à vos produits et le flux de la demande. Vous pourriez ajuster, par exemple, vos dates d’approvisionnement, vous pourriez ajuster vos prix, votre offre, et vos promotions en fonction de ce que vous allez découvrir.
Objection 4
« Ah moi je ne suis pas habile avec l’ordinateur, je ne serai jamais capable de faire ça’’.
C’est sûr que c’est plus facile à faire sur l’ordinateur. Excel, de la suite Microsoft Office, c’est le logiciel de prédilection. Il y en a des chiffriers dans d’autres suites d’applications. Google en a et Apple aussi. Elles sont bien, elles sont moins complètes, mais si vous débutez, ça peut très bien faire l’affaire, si vous n’avez pas d’abonnement avec Microsoft.
Donc, si vraiment pour vous, l’ordinateur est trop compliqué, ça vous sort trop de votre zone de confort, vous pouvez toujours comptabiliser vos ventes à la main.
L’autre aspect aussi, c’est si vous êtes rendus à un volume de ventes qui dépasse au moins 100 000$, vous auriez peut-être avantage à investir dans un petit logiciel, une petite application, de gestion de caisse. Quelque chose comme Squarespace, Shopify, un logiciel de gestion comptable qui vous aiderait dans vos inventaires, mais aussi qui pourrait vous sortir des rapports de base, un peu prémâché que j’appelle et qui vous aiderait à avoir une petite longueur d’avance.
Vous auriez probablement une belle base de rapports qui vous donnent, par exemple, vos ventes par catégories, vos ventes par mois, vos ventes par produits. Et même les profits par produits. Parce que, finalement, au bout de la ligne, vous allez voir que ce qu’on cherche à optimiser, c’est la profitabilité de chaque vente. Afin que tous les efforts que vous mettez dans votre mise en marché soient rentabilisés au maximum et que vous alliez chercher tous les dollars que vous pouvez dans vos ventes.
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